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Gravir le Rinjani, Part 3 : énervant !!

1^ère étape : remonter jusqu’au sommet de la caldeira

Et PAM, paye tes 700 mètres de dénivelés à grimper ! On en a ras la casquette !

Mais bon, c’est marrant, on croise plein de groupes dont un constitué de 50 indonésiens peut être !!! Du coup, les marcheurs, plus les porteurs, plus les guides… Il y a un gros bouchon sur le sentier ! Du jamais vu de mémoire de tyrolien lalalahihou !

On enquille nos 3 heures de marche et on arrive au sommet vers 11 heures. On est de l’autre côté de la caldeira, du coup, on découvre une nouvelle vue sur le volcan et le cratère dans le lac. On voit les coulées de lave de la dernière éruption (2010 !!) qui ont séchées dans le lac… C’est splendide.

Descente en enfer vers le paradis !

A présent, ne nous reste plus que de la descente, et avec nos courbatures, on appréhende à mort. Mais bon, pas le choix et on pense à la voiture qui nous attend en bas !!

Le sentier est super glissant, des petits gravillons qui font tout pour que tu dérapes au moindre appui. Alors là, c’est bon, princesse Lili se fait carrément porter par le guide ! Non mais on hallucine ! Et en plus, il a le toupet de nous demander de porter son sac !

Alors là mon coco, tu ne sais pas qu’on est français et qu’on ne va pas se laisser faire ? Non seulement, on les laisse se débrouiller, mais en plus, une fois arrivés plus bas, on se fend d’une explication avec lui. Car encore une fois, il est aux petits soins avec elle, et nous, il ne nous adresse la parole que pour savoir si on peut porter un peu plus d’eau !!

On lui explique donc gentiment notre ressenti sur le « groupe » et le trek, et qu’il n’a pas fait son boulot, qu’il nous a laissé seuls, qu’on s’est perdus, qu’il ne s’est pas occupé de nous… Du coup, il nous fait du lèche-botte hypocrite durant le reste de la journée pour éviter que l’on aille se plaindre à l’agence et ça nous énerve encore plus !

Yihaaaa, c’est fini !!!

Les dernières heures de marche sont sans grand intérêt et on en a vraiment marre, on a hâte d’arriver et on a mal partout. A 17heures, nous voilà à Senaru, le point d’arrivée, à 1400 mètres d’altitude !

Ca y est, c’est finiiiii !!! On est ravis !!!

Les paysages que l’on a vus sont vraiment superbes, on ne regrette pas du tout ce trek, malgré sa difficulté, mais on rentre dans un piteux état !!! Ça va être la guerre à qui va devoir se lever pour aller éteindre la lumière car on a mal partout !

Donc un conseil si vous vous apprêtez à faire ce trek : ne le faites pas juste avant votre retour, et prévoyez-vous quelques jours de repos aux Gilis Islands après.

Et c’est exactement ce que l’on va faire !!! Buller sur une île et se remettre de nos émotions !

Bilan de la journée

• 13 heures de marche
• 13 kilomètres
• Quelques bouchons sur les sentiers !
• 2700 mètres de dénivelés : 700 mètres en ascension, 2000 en descente
• Courbatures de folie, pieds défoncés mais souvenirs supers !

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Photos

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