Santai santai !
Vous aviez déjà vu une plage où se mêlent le sable noir et le sable blanc, formant ainsi de superbes motifs dégradés changeant à chaque vague d’eau turquoise ? Nous non plus ! Jusqu’à Mangsit !
Sengigi ou Mangsit ?
Pour une fois, le guide du Roublard ne nous dit pas que des bêtises... Bon, si, il commence par nous dire, en gros « Sengigi est la plus grosse station balnéaire de Lombok. C’est très animé et si vous rechercher un endroit plus calme et plus tranquille, allez à Mangsit, à 4 kilomètres au nord ».
Etant donné qu’à Bali, nous n’étions pas franchement dans des endroits paumés, on se laisse tentés… Bon, là où le Routard a entièrement faux, c’est que Sengigi n’a rien d’une station balnéaire animée, mais ça, on y reviendra.
Là où il a raison : Mangsit est un petit bout de paradis !
Nous on aime bien les bungalows à la cool
On arrive dans cette ville, qui en fait n’est qu’une plage sur laquelle se sont installés quelques pensions et hôtels de luxe. Il n’y a pas vraiment de ville en fait ! On choisit le mode pension, dans des bungalows super sympas. L’endroit s’appelle Santai, ce qui signifie « Relax » en indonésien, et le nom est bien trouvé !!
Le concept est d’ailleurs assez étonnant, on pense à un reliquat de baba cool un peu communistes sur les bords ! :
- la cuisine et le frigo sont ouverts à tout le monde, on se sert et on note dans un cahier ce que l’on a pris
- on doit signaler sa présence au déjeuner et au diner au moins 6 heures en avance
- les repas sont servis en commun à heures fixes, sur la terrasse commune
- Confort sommaire mais propre, douche à l’eau froide avec l’eau de la jarre (salle de bain traditionnelle indonésienne : Mandi)
- dernier détail étonnant : l’eau potable en abondance est donnée gratuitement, mais pas le PQ !! Allez deviner pourquoi ?
Du coup, nous, on se sent comme à la maison (enfin, pas à cause du PQ !!) et on passe quelques jours bien reposants ici, d’autant que la plage derrière est superbe. Première fois que l’on voit ça : un mélange de sable noir et de sable blanc… ce qui donne des fondus de couleurs assez surprenants !
Sengigi : le paradis (exploité?) puis abandonné
On décide tout de même d’aller jeter un oeil à Sengigi, afin de voir à quoi ça ressemble mais également pour s’affranchir de quelques formalités: organiser notre trek du volcan dans les prochains jours et faire prolonger nos visas (car sinon, on devient des touristes clandestins et ici, il ne vaut mieux pas!).
Une fois nos petites courses effectuées, on se ballade… et franchement, Sengigi n’a rien d’une station balnéaire attrayante… Enfin si, il y a 15 ans peut être !!
L’ambiance est assez morose, on sent que des dizaines d’établissements ont mis la clés sous la porte, ceux qui restent ouverts vivotent, les couleurs des peintures sont délavées, les murs craqués, la ville n’est pas vraiment entretenue… Bref, rien de très glorieux. Pas même un front de mer avec des restos, les restos sont le long d’une avenue bruyante où les vendeurs sont plus qu’insistants… car on sent qu’ils ont faim les pauvres.
La plage est bétonnée, sale, bref, on est vraiment loin de ce que l’on imaginait et on ne regrette pas notre choix « plus calme », si tant est qu’il y ait de l’animation ici le soir !
On se dit, c’est comme les hôtels : mieux vaut une petite pension simple mais bien tenue qu’un ancien 4 étoiles qui part en désuétude. Idem pour la station balnéaire !
C’est la conclusion de notre séjour ici, et on ne fait pas si bien dire car le 4 étoiles pourri nous attend pour les prochains jours !
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bisous à vous deux
C’est marrant Caro mais la photo avec ton casque me rappelle un chat que j’ai connu jadis et qui aimait beaucoup les pastèques :-) MDR